Un vol long-courrier est une désignation d’un trajet aérien de longue durée. Toutefois, cette désignation n’est pas conventionnelle, car jusqu’à présent, il n’existe pas de durée de voyage normée.
Chez Air France, par exemple, ce sont les vols transatlantiques qui sont considérés comme des vols long-courriers. En revanche, il n’est pas rare que la désignation long-courrier soit utilisée pour indiquer les grands avions, comme les Airbus et les Boeing qui accomplissent les vols de longue durée qui dépasse communément les 6 heures.
Les vols long-courriers, sont-ils les mêmes selon les pays et les compagnies aériennes ?
Puisque la définition de vol long-courrier n’est pas normée, chaque pays a ses propres critères de classement des vols aériens. En effet, les pays européens considèrent les vols de plus de 4 000 kilomètres comme des vols long-courriers, alors que pour les Américains, c’est à partir de 4 800 kilomètres que cette désignation est attribuée.
Il faut savoir que tous les avions n’ont pas la capacité d’assurer des longs trajets sans être ravitaillés, sauf pour les grands modèles.
En effet, les long-courriers sont l’apanage des engins suivants :
- Airbus : A330, A340 et A350 ;
- Boeing : 747, 767, 777.
Comment se comporter lors d’un vol long-courrier ?
Vous l’avez compris, les vols long-courriers sont des vols de longs trajets avec une durée de vol assez importante. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire de bien se préparer pour passer un bon voyage.
Cette préparation commence à l’achat du billet d’avion et le choix de l’emplacement du siège. En effet, être placé du côté du hublot rendra l’expérience plus agréable, car vous pourrez contempler le paysage et prendre des photos si vous êtes un fan de la photographie.
Néanmoins, le risque de déranger les voisins est à prendre en considération : si vous vous savez une personne qui bouge souvent, le siège côté couloir vous conviendra mieux ! En réalité, lors du choix de l’emplacement, l’idéal est de s’éloigner des toilettes et des cuisines, car être assis dans une zone bruyante durant une longue période pourrait vous irriter.
Sur le plan santé et ergonomie, pensez également à faire attention à votre position, libérez un maximum d’espace pour vos pieds et évitez d’encombrer l’espace avec du bagage à main. Aussi, pour le confort vasculaire, il est nécessaire de se lever de temps à autre et de faire de petits pas. Bien évidemment, avant d’embarquer, évitez les habits trop serrés !
Lors des vols long-courriers, il est important de faire attention à sa santé, comme cité plus haut, l’ergonomie est très importante. Cependant, ce n’est pas le seul élément qui doit être pris au sérieux.
Il faut savoir que la déshydratation est un phénomène fréquent lors des vols long-courriers, justement, pour cette raison, pensez à boire beaucoup d’eau et évitez, surtout, tout breuvage alcoolique, car ce dernier va favoriser la déshydratation.
Les vols long-courriers et les situations exceptionnelles !
Les vols long-courriers sont assez pénibles, puisqu’ils durent dans le temps et il n’est pas rare d’être confronté à des situations particulières. À titre d’exemple, la présence de femmes enceintes à bord, ces dernières doivent faire attention en s’assaillant confortablement et du côté du couloir. Le plus souvent, les hôtesses de l’air et les stewards qui font les destinations de long trajet sont bien formés pour s’occuper de ces personnes.
Un autre cas de figure des situations exceptionnelles, c’est le voyage en famille. En effet, voyager avec des enfants en destination lointaine peut les perturber et leur causer de l’agitation. Il est souvent conseillé de bien préparer les enfants psychologiquement, en particulier s’ils vont être confrontés au décalage horaire.
Enfin, la situation exceptionnelle la plus fréquente est de prendre un vol long-courrier en étant sous traitement médicamenteux. En effet, il existe deux situations, la première qui concerne les maladies bénignes, mais qui peuvent devenir gênantes à la suite de la pression, comme les rhumes ou les pathologies dentaires, à l’instar des caries, car la pression pourra compresser les poches d’air (sinus pour le rhume) et ainsi, créer des douleurs fortes. Dans cette situation, il vaut mieux retarder le vol si ce n’est pas une urgence.
Le deuxième cas de figure concerne les maladies chroniques, comme le diabète. En effet, les personnes diabétiques qui prennent des vols long-courriers doivent toujours garder leurs médicaments près d’elles, en particulier les insulinodépendants.